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mardi 23 novembre 2010

APPEL URGENT à LETTRES et FAX PREFET MAIRE de PARIS

Nom et Prénom........                                                                                        Le....................................
Adresse...................
..............................
Appartenance
à une organisation..................




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Monsieur le Maire
Hôtel de Ville Place de l'Hôtel de Ville
75196 Paris Cedex 04

Télécopie : 01 42 76 62 50
 


 
Monsieur le Préfet de Paris 17, Boulevard Morland
75004 Paris 

Télécopie : 01 48 87 47 83
 


Monsieur le Préfet, Monsieur
le Maire
Des dizaines de mineurs isolés étrangers (MIE), majoritairement afghans, errent la
journée dans les rues, sans suivi socio-éducatif, sans suivi médical, non
scolarisés. Les plus chanceux obtiennent le soir,  une des 25 places offertes par l’ESI (Espace Solidarité
Insertion), accueil de jour pour SDF transformé en dortoir pour eux, avec des
tapis de sol en guise de couchage. Ils sont mis dehors tous les matins à 7h30
quel que soit le temps. De telles conditions seraient-elles acceptées pour de
jeunes français ?
En 2005, les jeunes afghans
étaient moins de 300 à arriver à Paris ; en 2010, tout indique qu'ils
seront plus de 1 000.  Le dispositif de leur primo-accueil est
passé de 15 places en 2005, à 75 places en 2010, dont les 25 places
de pur « stockage » à l’Espace Solidarité Insertion (ESI), soit 60
supplémentaires seulement. De son côté, la Mairie de Paris a ouvert un centre
(20 bd de Strasbourg) avec 25 places seulement
Beaucoup, dans ces conditions, décident de continuer leur
chemin sur les routes de l’exil, mettant ainsi leur vie un peu plus en danger.
Ceux
qui prennent la décision de rester ne sont pas au bout de leurs
difficultés : ils doivent attendre des mois une prise en charge par l’Aide
Sociale à l’Enfance (ASE) de Paris qui, avant de les prendre en charge, exige
quasi-systématiquement qu’ils passent une expertise osseuse, et cela même quand
ils possèdent un document d’état civil original. Actuellement, l’attente de cet
examen est de l’ordre de 4 mois. Ce test, peu fiable, critiqué par de
nombreuses autorités scientifiques, dont le comité de suivi des droits de
l’enfant, l’Académie de médecine, le Comité consultatif national d’éthique,
conduit souvent à les déclarer majeurs. Il leur faudra alors saisir le juge des
enfants pour voir reconnaître leur minorité et attendre encore plus d’un mois
la décision du juge.
Combien parmi les centaines de jeunes, très majoritairement afghans, seront finalement pris en charge par
l’ASE ?  Difficile de le savoir car vos services comme l'ASE refusent de donner les chiffres, de peur sans doute
que ne saute aux yeux l'« évaporation » de beaucoup d'entre eux à la faveur de cette maltraitance.
Je souhaite une autre politique  à l'égard des mineurs étrangers isolés. Vous devez faire en sorte qu'ils bénéficient d'une prise en charge immédiate et adaptée par l'ASE elle-même, sans attente ni à la rue ni dans
des structures périphériques où ils désespèrent de leur avenir.

Dans l'espoir pressant de ce changement de politique, je vous prie, Monsieur le Préfet, Monsieur le Maire, de
recevoir l'expression de mes salutations distinguées

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